[Pour en savoir plus sur le projet Europe On Wheels, je vous invite à lire cet article.]
Dès le mois de janvier, j’ai commencé à construire mon itinéraire. Le choix des destinations a été difficile : impossible de voir chaque pays, chaque capitale en « seulement » 40 jours ! J’ai rapidement éliminé les pays du sud (Portugal, Espagne, sud de l’Italie, Grèce), à cause de la chaleur qui y est parfois difficilement supportable en été. J’ai pensé faire un tour de la mer Baltique, mais certains trajets dans les pays baltes ne pouvaient être effectués qu’en bus. Et puis, je voulais absolument voir Barcelone, dont on m’avait tant vanté l’accessibilité, et passer par le nord de l’Italie pour pratiquer mon italien. J’ai donc tracé mon itinéraire sur une carte : Bruxelles – La Haye – Amsterdam – Copenhague – Stockholm – Berlin – Prague – Bratislava – Vienne – Venise – Milan – Turin – Monaco – Marseille – Barcelone – Lyon – Paris – Londres – Bruxelles.
Etape suivante : chercher le maximum d’infos sur l’accessibilité des trains que je souhaitais emprunter. J’ai passé plusieurs heures sur les sites des compagnies ferroviaires de chaque pays, dont certains n’étaient parfois disponibles ni en français, ni en anglais (j’ai ainsi fini par connaître les jours de la semaine en slovaque, ça peut toujours servir !). J’ai également envoyé quelques mails à différents services d’assistance aux PMR pour avoir plus de renseignements. Heureusement, la plupart des services d’assistance peuvent être contactés par mail (ce qui n’est pas le cas de la SNCB), et je n’ai donc pas du passer un seul appel à l’étranger ! Les services de la Deutsche Bahn (Allemagne) et de Slovakrail (Slovaquie) ont été particulièrement serviables et efficaces pour répondre à mes nombreuses questions. Pour rappel, vu le poids de mon fauteuil (180kg), je ne peux (malheureusement) pas me permettre de prendre des trains sans réserver ou sans m’assurer que je pourrai monter à bord…
Une fois les informations nécessaires obtenues, j’ai du modifier quelque peu mon itinéraire. Le train de nuit Malmö – Berlin n’était pas accessible, de même que le Vienne – Venise. Tant pis, je prendrais des trains de jour et remplacerais Venise par Salzburg et Zurich (ce qui n’est pas un gros sacrifice puisque je suis déjà allée une journée à Venise il y a 6 ans). J’ai aussi supprimé La Haye et Lyon (j’aurai probablement l’occasion d’y retourner) pour rajouter une journée à Berlin et une étape à Hambourg.
Fin mars, ça y est, mon itinéraire définitif était tracé !
Il ne me restait plus qu’à acheter les billets… (vous en saurez plus en lisant cet article !)
Voici donc, en image, l’itinéraire final (si tout se passe bien) de mon tour d’Europe :
Si vous avez déjà eu l’occasion de visiter l’une de ces destinations, n’hésitez pas à me donner vos bonnes adresses !
Blandine