Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être remarqué que j’étais à Bruxelles la semaine dernière, pour un événement un peu particulier : le Salon des blogueurs de voyage.
Après deux éditions à Cannes et en Corse, cette 3ème édition s’est tenue dans la capitale belge. Deux semaines après les attentats, l’ambiance dans la ville était particulière, et les déplacements compliqués (vols annulés, métro fermé), mais tous les blogueurs ont fait le maximum pour être au rendez-vous, et aucun ne regrette d’être venu.
C’était ma première participation, et j’en suis revenue enchantée (et un petit peu fatiguée 😉 ) !
Au programme : une excursion organisée par les offices de Tourisme de Flandre et Wallonie-Bruxelles (je vous raconterai prochainement mon agréable journée à Ostende), des conférences et tables rondes très intéressantes, des échanges avec différents professionnels du tourisme, de belles rencontres avec des dizaines de blogueurs francophones venus d’un peu partout,… Et, cerise sur le gâteau, des soirées dans des lieux exceptionnels !
La soirée de gala du lundi s’est en effet déroulée au Centre Belge de la Bande dessinée (où nous avons profité de plusieurs buffets de spécialités belges), et l’after-work du mardi a eu lieu au MIMA, le tout nouveau Millenium Iconoclast Museum of Art (Musée d’art iconoclaste du millénaire), qui ouvrira ses portes au public ce 15 avril !
Ce musée, installé dans les locaux de l’ancienne brasserie Belle-Vue, au bord du canal à Molenbeek (entre Tour et Taxis et la Gare du Midi), accueille exclusivement des oeuvres réalisées à partir de l’an 2000. Outre une collection permanente, le MIMA présente actuellement une exposition temporaire, « City Lights », à voir jusqu’au 28 août 2016.
L’ouverture à la presse nationale et internationale étant prévue aujourd’hui (ce 13/04), nous avons donc eu la chance de découvrir ce musée en avant-première… Et comme si le plaisir d’avoir ce petit privilège ne suffisait pas, il se trouve que j’ai vraiment apprécié la majorité des œuvres exposées en ce moment. Si vous êtes amateurs de street art ou d’art contemporain (mais uniquement le genre qui est « vraiment » de l’art, donc pas les tours en rouleaux de PQ, par exemple… – je suis certaine que ça doit exister -), je vous recommande vivement d’aller y faire un tour !
Petite visite en images :
Dès le début de l’exposition, la première oeuvre impressionne, étonne, questionne. Une sorte d’immense moulin à prières, réalisé par le duo américano-canadien FAILE, occupe la pièce. On peut y voir des dizaines d’images et de messages colorés, évoquant presque des panneaux publicitaires, mais dont le but serait plutôt d’interroger le spectateur.
La deuxième salle accueille une mise en scène plus épurée, dans une ambiance apaisante de bois clair et de couleurs douces/chatoyantes. Une création de l’artiste américain MOMO.
À l’étage supérieur, on a soudain l’impression de s’être pris un pot de peinture dans la figure. Maya Hayuk (États-Unis), a véritablement pris possession de la pièce en la recouvrant, du sol au plafond, de bandes de peintures aux tons flashy, qui dégoulinent et se superposent. Une explosion de couleurs vives, lumineuses et joyeuses… j’adore !
Nous terminons la visite par la collection permanente, qui compte quelques pièces assez intéressantes :
Alicia McCarthy (États-Unis), Untilted
Escif (Espagne) : Banalization, Credit War, Missiles x Peace
Brecht Vandenbroucke (Belgique), White Cube
Parra (Pays-Bas), Tomato
La terrasse du dernier étage offre une jolie vue sur les alentours ainsi que sur les vitres colorées de l’étage inférieur.
Avant ou après la visite, je vous conseille de faire une petite pause au restaurant qui se trouve dans l’entrée. Nous avons eu la chance de goûter de délicieuses pizzas, préparées sur place par de vrais cuisiniers italiens !
Infos pratiques :
Le MIMA est ouvert du vendredi au dimanche, de 10h à 18h.
Exposition temporaire « City Lights » jusqu’à 28/08/16.
Tarifs : 9,5€ adultes, 7,5€ tarif réduit (seniors, étudiants, jeunes de 12-18 ans, chômeurs, personnes handicapées), gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.
Plus d’infos : site officiel du MIMA
Entrée accessible sur le côté droit. Tous les étages sont accessibles par un ascenseur ou un monte-charges, à l’exception de la cave (qui n’était pas conçue pour être un lieu d’exposition, mais qui accueille actuellement les fresques de l’artiste Swoon). Les terrasses du dernier étage sont uniquement accessibles par une marche, mais des rampes devraient prochainement être installées.
WC adapté au RDC, mais la configuration de celui-ci n’est pas idéale (impossible de faire un transfert de face étant donné le peu de place entre le WC et l’évier).
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