Depuis quelques mois, je vois sans cesse défiler sur Facebook des publicités pour un organisme de séjours linguistiques bien connu. Leur slogan : « Vous rêvez de devenir bilingue ? Partez étudier à l’étranger ! ». Toujours suivi par une flopée de commentaires du genre : « 2000€ pour une semaine à New-York ? Qui peut se payer ça ? ».
Peu de gens, je pense. En tout cas, pas moi.
Mais si votre rêve est de partir plusieurs mois dans un autre pays pour découvrir une nouvelle langue et une nouvelle culture, comme c’était le mien depuis mes 12 ans, rassurez-vous : d’autres possibilités existent ! Et certaines ne demandent que quelques centaines d’euros d’économies…
En voici quelques unes :
1) Si vous avez entre 15 et 19 ans : devenez étudiant d’échange pendant une année scolaire, vivez dans une famille d’accueil et suivez des cours dans un lycée local.
Plusieurs organismes proposent ce genre de programme. Personnellement, je suis partie avec le Rotary. Mes parents n’étant pas membres du Rotary, j’ai contacté le club le plus proche de chez moi, qui a accepté de me sponsoriser après m’avoir demandé une petite lettre de motivation. J’ai ensuite du compléter un dossier assez détaillé, fournir des copies de mes résultats scolaires, assister à quelques réunions,… et attendre avec impatience l’annonce de ma destination ! Mon premier choix était l’Australie, mon 2ème la Nouvelle-Zélande, et mon 3ème les États-Unis. C’est en avril 2009, lors du « week-end d’orientation » qui réunissait plus de 120 étudiants « outbound » (les Belges qui partent à l’étranger) et une vingtaine d’étudiants « inbound » (les étrangers qui sont en Belgique), que j’ai appris que je partais dans le Nord-Ouest américain !
Le 18 août 2009, j’ai donc pour la première fois traversé l’Atlantique, avec mes 50 kilos de bagages et mon anglais approximatif. 4 avions plus tard, je débarquais à Spokane, 2ème ville de l’État de Washington, où ma première famille d’accueil m’attendait. Je dis « première », parce que, tradition rotarienne oblige, chaque étudiant est accueilli dans trois familles d’accueil différentes, dans le but de vivre des expériences variées et d’avoir une vision plus globale du mode de vie de son pays d’accueil. Malheureusement pour moi, le courant n’est pas vraiment passé entre mes familles d’accueil et moi, du moins les deux premières, qui n’acceptaient pas que ma vision de certaines choses (politique, religion, armes), soit parfois différente de la leur… Mais heureusement, je passais la majeure partie de mes journées à l’école, où j’ai rencontré des gens accueillants, généreux, curieux et ouverts d’esprit, aussi bien du côté des élèves que des professeurs ! J’ai rejoint la chorale et le club de théâtre, j’ai appris à me servir d’un appareil réflex et de Photoshop sur des iMacs flambants neufs, j’ai étudié avec enthousiasme mon énorme livre d’American History, j’ai découvert quelques-uns des plus grands auteurs américains comme Mark Twain, F. Scott Fitzgerald, ou encore Stephen Crane, et j’ai même pu m’essayer à l’enseignement du français en devenant assistante du professeur. J’ai aussi assisté aux matchs de football pour encourager mon école, chanté au concert de Noël, dansé au bal de Homecoming, participé à un festival régional d’improvisation théâtrale, célébré Thanksgiving, fait du porte-à-porte avec mon chapeau de sorcière le soir d’Halloween,…
J’ai évidemment amélioré mon niveau d’anglais, mais j’ai surtout découvert une culture qui n’est pas aussi proche de la nôtre qu’on le croit… J’ai appris qu’il y avait de bonnes personnes et de mauvaises personnes dans chaque pays, et qu’il était stupide de faire des généralités. J’ai appris à me débrouiller dans des situations complètement nouvelles, parfois déstabilisantes. Je suis rentrée en Belgique avec une meilleure connaissance des États-Unis et des Américains, mais également de moi-même et de mon propre pays. Enfin, j’ai rencontré des jeunes du monde entier, qui m’ont donné envie de continuer à explorer ce monde.
Quelques photos :
Plusieurs amis de mon lycée sont partis avec une autre organisation, WEP, et leur expérience s’est globalement très bien déroulée. Quelques différences existent entre le programme du Rotary et celui du WEP :
• Rotary : En fonction de votre district (région), il est possible que vos parents doivent accueillir un étudiant étranger pendant 3 mois (c’est le cas en Belgique). Vous devrez respecter certaines règles strictes (dont la règle des « 4D » : No drinking, no drugs, no driving, no dating) et être un bon ambassadeur de votre pays. Vous aurez l’occasion de participer à des activités ou week-ends avec les autres étudiants d’échange de la région. Un voyage de fin d’année (payant) est généralement proposé.
• WEP : Votre famille ne doit pas accueillir d’étudiant étranger. Vous pouvez partir dans le pays de votre choix (à moins d’avoir dépassé l’âge limite), et vous serez accueillis dans une seule famille d’accueil (ce qui peut être un avantage ou un inconvénient !). Si vous partez aux États-Unis, vous passerez 3 jours à New-York avant de rejoindre votre destination finale (supplément de 480€). Pour certaines destinations, WEP propose également de partir un semestre ou un trimestre, ou de passer un an dans deux pays différents.
– Comment faire ?
Dès le mois de septembre précédant l’année où vous souhaitez partir, contactez l’organisation de votre choix, qui vous proposera un rendez-vous. Si vous envisagez de partir aux États-Unis, sachez que la plupart des écoles n’acceptent que les étudiants qui ont moins de 18 ans au moment de la rentrée scolaire : si vous êtes nés en début d’année, vous devrez donc partir avant votre terminale/rhéto ! Tous les organismes demandent aux participants d’avoir des résultats scolaires satisfaisants, alors si vous rêvez de partir dans quelques années, c’est le moment ou jamais de vous y mettre 😉
– Combien ça coûte ?
• Rotary : +-500€ pour les frais de dossier, le blazer et le week-end d’orientation. Billet d’avion aller-retour, assurance, passeport et visa à charge du participant.
• WEP : +-8700€ pour les États-Unis, +- 10.000€ pour l’Australie et la Grande-Bretagne, +- 10.900€ pour le Japon, +- 5700€ pour le Brésil, +- 6100€ pour l’Allemagne, +- 7000€ pour les Pays-Bas et l’Espagne. Assurance comprise, billet d’avion A/R inclus pour les destinations hors Europe. Passeport et visa à charge du participant.
– Bon plan :
Les jeunes belges qui souhaitent passer un semestre ou une année scolaire à l’étranger après leurs études secondaires, dans un pays anglophone, germanophone ou néerlandophone, peuvent obtenir une bourse sous certaines conditions (avoir un niveau A1 dans la langue du pays de destination, avoir un niveau A2 en néerlandais ou en allemand pour un séjour d’un an dans un pays anglophone). Pour une année scolaire, la bourse est de 4000€ (8000€ pour les étudiants boursiers de la Fédération Wallonie-Bruxelles), ça vaut donc la peine de se renseigner !
Plus d’informations sur le site du Forem
2) Si vous êtes étudiant : pensez au programme Erasmus !
Depuis mon retour des États-Unis, faire un séjour Erasmus était pour moi une évidence. Dans mes études de traduction, celui-ci était d’ailleurs obligatoire pendant le premier semestre de la troisième année. Trouver une université qui accepte de m’accueillir avec mon fauteuil roulant n’a pas été simple (j’en parle dans cet article), mais je suis finalement partie 3 mois à Edimbourg pour y vivre une expérience très enrichissante, et bien différente de mon séjour aux USA.
– Comment faire ?
Renseignez-vous dès la rentrée au service Erasmus / Relations internationales de votre université. Il vous communiquera la liste des universités partenaires et vous indiquera la marche à suivre. Vous devrez normalement rédiger une lettre de motivation et mentionner plusieurs universités, classées par ordre de préférence.
– Combien ça coûte ?
Vous devrez payer les frais d’inscription (minerval) dans votre université d’origine, mais pas ceux de votre université d’accueil. Sachant qu’une inscription à la fac coûte 200€ en France et plus de 10.000€ en Angleterre, ça fait du bien !
Le voyage aller-retour, le loyer, et les achats quotidiens sur place (nourriture, transports en commun, sorties,…) constitueront donc vos principales dépenses.
Pour couvrir une partie de ces dépenses, une bourse vous serez octroyée. Le montant de celle-ci dépend de votre pays de destination. Pour le programme Erasmus Belgica, vous recevrez une bourse d’environ 100€/mois. Pour un séjour Erasmus en Europe, vous recevrez 200 à 300€ par mois suivant le coût de la vie du pays où vous partez (ce montant est plus élevé si vous recevez une allocation d’études de la Fédération Wallonie-Bruxelles). Pour un Erasmus hors Europe (Mercator) vous recevrez 100 à 200€ par mois (+-400€ pour les étudiants boursiers), et une allocation de voyage (200 à 500€).
3) Si vous avez entre 18 et 30 ans et avez de l’expérience en tant que baby-sitter : devenez jeune fille au pair.
On parle de « jeune fille » au pair, mais techniquement, cette expérience est aussi ouverte aux garçons, bien qu’ils soient moins nombreux à être intéressés. En échange de l’hébergement et du couvert, vous devrez vous occuper des enfants d’une famille : les conduire à l’école, les aider à faire leurs devoirs, préparer leurs repas, leur donner le bain, jouer avec eux, les mettre au lit,… Dans certains pays, le jeune au pair doit également effectuer quelques tâches ménagères (lessive, nettoyage), mais celles-ci doivent normalement être minoritaires. Le jeune a également la possibilité de suivre des cours de langue, quelques heures par semaine (ceux-ci sont généralement payés par la famille d’accueil).
– Comment faire ?
La législation est assez différente d’un pays à un autre. Pour partir dans un pays de l’UE, les formalités sont assez simples. Vous pouvez chercher vous-même une famille sur un site qui regroupe des annonces (mais restez prudents !), ou passer par un organisme qui se chargera de vous trouver une famille. Aux Etats-Unis, la règlementation est plus stricte et un visa spécial est nécessaire : programme réservé aux 18-26 ans, expérience indispensable d’au moins 200h, permis de conduire obligatoire, séjour d’une durée d’un an. En Australie et au Canada, les visas « au pair » n’existent pas mais il est apparement possible de partir avec un visa vacances-travail (voir ci-dessous).
Je ne connais personnellement personne qui ait participé à ce genre de programme et n’ai donc pas d’organisme à recommander.
– Combien ça coûte ?
Si vous passez par un organisme, vous devrez payer des frais de programme (quelques centaines d’euros). Dans tous les cas, vous devrez souscrire à une assurance (min. 500€ pour un an). Pour les États-Unis, le visa coûte 152€ (mais le billet d’avion est en général payé par la famille d’accueil).
Votre famille vous versera de l’argent de poche : le montant reçu dépend du pays d’accueil. Il est de 200 à 500€/mois en UE, de +- 200$/semaine aux États-Unis, et de 70-80£/semaine en Grande-Bretagne.
5) Si vous avez entre 18 et 30 ans : partez avec un Visa Vacances-Travail (WHV-PVT)
Le but de ce visa est de permettre aux jeunes de partir un an dans un pays étranger et d’y exercer des petits boulots pour financer leur découverte du pays. Plusieurs pays proposent ce programme, et les conditions peuvent varier de l’un à l’autre (certains pays délivrent un nombre limité de visas, d’autres non). Évidemment, rien ne vous oblige à travailler, et inversement, rien ne vous oblige à prendre des vacances ! La plupart des détenteurs de ce visa commencent par travailler quelques mois avant de partir en road-trip dans le pays, ou alternent entre mois de boulot et mois de repos. Certains arrivent à gagner assez d’argent pour rembourser le coût de leur voyage, et rentrent même en Europe avec des économies !
Actuellement, les Belges peuvent demander un visa pour l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada et Taïwan.
Les Français ont beaucoup plus de choix : Australie, Nouvelle-Zélande, Canada (avec une limite d’âge de 35 ans), Japon, Corée du Sud, Russie, Argentine, Hong-Kong et Chili ! Des accord ont récemment été signés avec la Colombie, le Brésil et l’Uruguay, et des négociations sont en cours avec le Mexique et Taiwan.
On ne peut obtenir qu’une seule fois le visa pour un pays donné, mais rien ne vous empêche de partir plusieurs années en enchaînant les visas de différents pays !
– Comment faire ?
Pour le Canada, vous devez avoir entre 18 et 30 ans au moment de la demande de votre visa (35 ans pour les Français !). Vous devez obligatoirement souscrire à une assurance, et avoir au minimum 2500$ CA d’économies à votre arrivée. Il y a un quota maximal de visas délivrés chaque année (en 2016, 6400 pour les Français, 750 pour les Belges), et mieux vaut être dans les premiers à envoyer sa demande ! Si le Canada vous intéresse, tenez-vous informés de la date d’ouverture des PVT. La demande se fait en ligne, et le délai de réponse est de 8 semaines maximum à partir du moment où vous avez envoyé tous les documents demandés.
Pour l’Australie, c’est déjà plus simple puisqu’il n’y a pas de quota. Vous pouvez faire votre demande à n’importe quel moment de l’année, et si vous n’entrez pas dans une catégorie « spéciale » (= besoin d’un examen médical ou de documents supplémentaires), vous recevrez votre visa quelques jours (voire quelques heures) après votre demande. Les conditions : avoir entre 18 et 30 ans au moment de la demande de votre visa, et avoir au minimum 5000$ AU d’économies à votre arrivée. Une assurance n’est pas obligatoire, mais fortement conseillée. Sous certaines conditions (travail dans une ferme dans certaines régions reculées), il est possible d’obtenir un 2ème WHV pour l’Australie.
Plus d’infos sur l’excellent site pvtistes.net
– Combien ça coûte ?
Le WHV coûte 250$ CA pour le Canada, 440$ AU pour l’Australie, 208$ NZ pour la Nouvelle-Zélande, 86€ pour Taiwan, 190$ HK pour Hong-Kong, 113€ pour le Chili, et 45€ pour la Colombie. Il est gratuit pour le Japon, l’Argentine, la Corée du Sud et la Russie.
Une assurance est généralement obligatoire ou fortement conseillée (cherchez « Assurance WHV » ou « Assurance PVT » dans Google, vous devriez trouver votre bonheur !).
Vous devrez également acheter votre billet d’avion (certaines compagnies proposent des « billets WHV » avec date de retour modifiable) et prévoir une somme d’argent minimum pour assurer vos dépenses des premières semaines. Si vous êtes motivés pour trouver du boulot (en vous éloignant parfois de votre secteur) et prêt à travailler sans relâche, vous reviendrez peut-être avec un compte en banque plus rempli qu’à votre départ !
5) Si vous avez entre 18 et … ans
Si vous souhaitez travailler à l’étranger sans vous casser la tête pour obtenir un visa de travail, pensez au bénévolat ! Et plus particulièrement, aux réseaux WWOOFING, HelpX et Workaway. Le principe ? Travailler dans une ferme, une auberge, ou chez l’habitant, généralement entre 4 et 6h par jour, en échange du gîte et du couvert. Les deux réseaux existent depuis de nombreuses années et chaque employé est bien évidemment contrôlé.
Plus d’infos dans ce dossier du site pvtistes.net
Et le handicap dans tout ça ?
Quand je suis partie aux États-Unis, je n’étais pas encore en situation de handicap. Si j’avais été en fauteuil, les démarches auraient certainement été beaucoup plus longues et compliquées…
Si vous êtes autonome dans les actes de la vie quotidienne et n’avez pas besoin d’aide humaine, il « suffirait » de trouver une famille d’accueil dont la maison soit un minimum accessible, ce qui ne me semble pas irréalisable. De plus, si vous êtes attirés par les États-Unis, sachez que les écoles y sont généralement bien accessibles et ont l’habitude d’accueillir des jeunes en situation de handicap. Dans tous les cas, si ce programme vous intéresse, je vous conseille de contacter les organismes bien à l’avance (idéalement deux ans à l’avance) et de demander l’avis du personnel médical qui vous suit.
Pour ce qui est du programme Erasmus, bonne nouvelle ! De nouveaux projets se mettent en place pour faciliter la mobilité des étudiants en situation de handicap, tels que Exchange Ability (dont un des objectifs est de créer une carte rassemblant des informations sur l’accessibilité des universités européennes). Il est également possible de demander une bourse spéciale pour couvrir les frais supplémentaires liés au handicap. Personnellement, je suis partie seule, mais d’après mes recherches, les étudiants français qui sont accompagnés au quotidien par un auxiliaire de vie peuvent partir avec leur auxiliaire pendant leur séjour Erasmus.
Enfin, pour ce qui est du Visa Vacances-Travail, j’ai trouvé plusieurs témoignages de jeunes handicapés (en fauteuil roulant, ou avec une maladie invalidante) partis au Canada ou en Australie avec ce visa. Les conditions d’obtention du visa n’excluent pas automatiquement les personnes en situations de handicap, mais précisent que les candidats ne doivent pas être atteints d’une affection contagieuse, ni d’une affection qui pourrait constituer un « poids » important pour les systèmes de soins de santé locaux. À partir du moment où un handicap est stable et n’engendre pas de gros frais médicaux, traitements ou soins spécifiques, et que le candidat est couvert par son assurance personnelle, l’obtention du visa me paraît donc possible… Je suis en plein dedans, je vous tiendrai donc au courant !
Et vous ? Avez-vous déjà eu l’occasion de partir quelques mois à l’étranger ? Dans quel pays ? Racontez-moi vos expériences !
Sinon, où rêvez-vous de partir ?
Blandine
Et j’ajouterai : « si vous êtes jeune, européen, entre 18 et 30 ans, pensez au Service Volontaire Européen ». C’est comme ça que je suis partie 1 an en Italie. C’est un programme de la Commission européenne : j’ai fait 1 an de volontariat et mes frais étaient pris en charge par le CE. Une super expérience.
En Belgique, il y a également de nombreuses bourses possibles avec le BIJ pour mener des projets à l’étranger et notamment, les bourses Tremplin.
Et, toujours pour les belges, mais profs de langue cette fois-ci, un programme de Wallonie-Bruxelles-International permet de partir travailler à l’étranger.
Merci pour toutes ces bonnes idées Julie 🙂
J’avais déjà entendu parler du SVE mais je ne connais personne qui soit parti avec ce programme, je n’y avais donc pas pensé. J’ai par contre plusieurs amis français qui ont fait (ou font) un service civique, il me semble que c’est plus ou moins le même principe… Tu as travaillé dans quel domaine en Italie, et dans quelle région ?
Le BIJ, j’ai déjà été voir quelques fois leur site internet, mais leurs critères de sélection me semblent assez restrictifs… Par exemple pour les « Tremplin Langues » et « Tremplin Job » : priorité aux personnes n’ayant pas encore d’expérience internationale, priorité aux pays limitrophes, pas éligible pour les projets gérés par des organismes intermédiaires payants,…
De plus, il faut soi-même trouver une organisation qui accepte de nous accueillir, et organiser tout son séjour sur place (ce qui est un peu paradoxal, car les personnes qui ne sont jamais parties à l’étranger auront sans doute plus de mal à organiser tout eux-mêmes que quelqu’un qui a déjà une expérience).
J’ai donc préférer me limiter à des programmes que je connaissais mieux, et qui prennent en charge une partie des démarches 😉
Le SVE, j’étais à Varese, dans le Nord de l’Italie, dans la région des Lacs italiens. Je travaillais dans une association qui s’occupe de la promotion du don de sang.
Et comme j’ai eu un problème avec le financement de mon SVE (mon départ était prévu en janvier mais on n’a pas eu les financements, le projet a été retardé à mai, mais bien évidemment, j’avais déjà tout résilié en Belgique : logement, boulot,…), je suis partie les 3 premiers mois avec une bourse Tremplin Langues. Ca n’a pas été très difficile à obtenir mais c’est vrai que j’avais déjà une structure sur place pour m’accueillir.
On est aussi passé par le BIJ pour une partie du financement de notre projet pédagogique pendant le tour du monde. Donc, même si c’est parfois un peu compliqué et administratif, je les aime quand même bien 😀 Et ils sont assez présents pour t’aider à compléter les documents si tu en as besoin.
Merci encore pour toutes ces infos, c’est bon à savoir !
Le BIJ me paraissait un peu « inaccessible » comme structure, mais vu ton retour, je vais peut-être les contacter pour un de mes projets… 😉